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Articles sur Montherlant (hors presse)

9. En marge de Port-Royal, les Papes contre le Jansénisme

Les papes qui ont luttté contre le jansénisme, et qui se sont succédé de 1623 à 1721 :

Dans le Dictionnaire historique de la Papauté sous la direction de Philippe Levillain, éd. Fayard, 1994, voici ce qu’on dit :

   
 

Urbain VIII Barberini

   

- à l’article Urbain VIII Barberini 1623-1644 : Aujourd’hui, ce pape reste, dans bien des mémoires, comme le pape qui condamna Galilée et qui déclencha la longue crise janséniste.

Ce sont des jésuites qui dénoncent en 1641 au Saint-Office l’Augustinus, une œuvre posthume de Jansénius († ; 1638), évêque d’Ypres, parue l’année précédente, qui contrevient, elle, à l’interdiction de 1611, réitérée en 1625, de ne rien publier sur la grâce, et, qui plus est, qui reprend des thèses de Baius condamnées en 1567. Urbain VIII condamne et proscrit l’ouvrage par la bulle In eminenti signée le 6 mars 1642, mais publiée seulement en janvier 1643 et qui, de ce fait, fit assez longtemps figure, à Louvain comme à Paris, de faux. Les partisans de Jansénius, en particulier Antoine Arnauld, mettent ce laps de temps à profit pour organiser la défense de l’ouvrage et pour lancer la querelle du jansénisme qui n’en est qu’à son début à la mort du pontife.

- à l’article Innocent X Pamphili 1644-1655 : La prise de position du Saint-Siège sur le jansénisme constitue l’acte de plus longue portée théologique et religieuse du pontificat. Devant les progrès des thèses de Jansénius en Flandre et de Port-Royal en France, et le succès rencontré par le traité De la fréquente communion (1643) d’Antoine Arnauld, le Saint-Siège, alerté par le nonce Guido di Bagno et pressé de se prononcer par Jean-Jacques Olier et Vincent de Paul, entre progressivement dans la voie d’une prise de position doctrinale.

 

Innocent X Pamphili

   

Le Saint-Office puis une congrégation particulière de cardinaux, formée et présidée personnellement par Innocent X (12 avril 1651), examinent longuement les textes incriminés et les positions des adversaires. La condamnation de cinq propositions tirées de l’Augustinus de Jansénius par la bulle Cum occasione impressionis libri (31 mai 1653), si elle inaugure plus d’un siècle de déchirements au sein de l’Église, marque un tournant décisif dans la recherche, par la théologie catholique, d’un équilibre entre grâce divine et liberté humaine. Publiée à Rome le 9 juin, elle reçoit l’autorité de la sanction royale de Philippe IV comme de Louis XIV (grâce à l’appui actif du cardinal Mazarin), non sans se heurter, notamment en Flandre et en France, à de multiples résistances.

- à l’article Alexandre VII Chigi 1655-1667 : Innocent X l’appellera en 1651 à succéder au cardinal Panciroli comme secrétaire d’État. Après 12 ans d’absence de la Curie, il devra affronter de nouveau, et ce ne fut pas le fait du hasard, le problème de l’Augustinus de Jansénius, auquel il avait dû se mesurer déjà quand, en 1642-1643, il avait secondé, en tant que nonce à Cologne, son neveu A. Bichi, internonce à Bruxelles, pour la publication de la bulle In eminenti, la première condamnation de l’œuvre de l’évêque d’Ypres. Il y avait apporté des retouches formelles de datation, qui avaient provoqué des doutes quant à l’authenticité du document, doutes largement exploités ensuite par la polémique janséniste. Au sein d’une nouvelle congrégation cardinalice (1651-1653), Fabio Chigi, qui avait entre-temps été nommé cardinal et évêque d’Imola, eut un grand poids avec F. Albizzi, qui avait été rédacteur de la bulle In eminenti.

   
 

Alexandre VII Chigi

   

Dans les discussions, loin d’exprimer une orientation doctrinale, étrangère à sa formation, il privilégiait une exigence de discipline qui s’imposait de plus en plus dans le débat théologique. La participation du cardinal Chigi, aux côtés d’Albizzi, fut déterminante lors de la préparation du texte définitif de la nouvelle bulle, Cum occasione (1653), qui condamnait cinq propositions extraites de l’œuvre de Jansénius, ainsi que pour convaincre de la promulguer l’hésitant Innocent X, au nom de l’autorité du Saint-Siège et du jugement infaillible du pontife dans les controverses de foi. Ainsi s’ouvrait une période d’affrontements à l’intérieur de l’Église catholique qui aurait des conséquences incalculables durant le pontificat de Chigi lui-même et bien après, pendant un siècle et demi. Elu pape après la mort d’Innocent X en 1655, il choisit le nom d’Alexandre. Il commença son pontificat en affrontant une fois encore le problème du jansénisme, devenu plus que jamais brûlant après Cum occasione, des Pays-Bas à la France gallicane et parlementaire. Antoine Arnauld avait proposé de faire une distinction entre les questions de droit et de fait. Dans cette célèbre proposition, il niait la présence dans l’œuvre de Jansénius des cinq propositions condamnées par Cum occasione et, sur la question de fait, il avançait la théorie du “silence respectueux”, c’est-à-dire d’une obéissance purement disciplinaire à la condamnation du Saint-Siège. Alexandre VII réagit et, notamment sur les instances d’Albizzi, promulgua une nouvelle bulle, Ad Sanctam Beati Petri Sedem (1656), par laquelle il explicitait et confirmait la précédente constitution. Acceptée par l’assemblée du clergé de France, elle ne fut pas enregistrée par les parlements. Ad Sanctam aggrava les polémiques et les déplaça du problème janséniste à celui, bien plus vaste, de l’extension de l’infaillibilité de l’Église et du pontife aux questions de fait.

Elle ouvrit ainsi une crise extrêmement grave dans les milieux ecclésiastiques et religieux français. La paix “clémentine” de 1669, œuvre du successeur d’Alexandre VII, le plus malléable Clément IX, la termina temporairement, après la publication d’une nouvelle bulle d’Alexandre VII, Regiminis Apostolici (1665), et l’obligation de signer un formulaire d’acceptation des condamnations. Celui-ci suscitera en France les résistances les plus tenaces des groupes jansénistes, parmi lesquelles celle, fameuse, des religieuses de Port-Royal. Toutefois, la volonté d’Alexandre VII d’imposer une discipline rigide ne s’appliquera pas seulement au désaccord janséniste. Grâce à toute une série d’interventions ponctuelles, visant à maintenir un équilibre difficile, il tenta de modérer les exigences opposées qui, sur les plans théologique et moral et dans le domaine des missions, avaient entre-temps mûri dans le catholicisme après le concile de Trente. Diplomate, homme de la Curie, organisateur et méthodique, fidèle à une idée forte de l’Église romaine, Alexandre VII manqua toutefois, semble-t-il, d’une véritable volonté centralisatrice.

Influence qu’auront auprès d’Alexandre VII quelques intimes et conseillers de confiance : Albizzi, dont il a été parlé, mais surtout le jésuite Sforza Pallavicino, à qui il accordera la pourpre, et le pieux et docte cistercien Bona. Ce dernier aura une profonde influence sur l’esprit ascétique d’Alexandre VII et, avec Pallavicino, il orientera celui-ci lors de certains choix religieux parmi les plus importants. Face aux excès du probabilisme en théologie morale, dénoncés notamment par Pascal dans ses Lettres provinciales, et dans un climat de rigorisme accru que les tendances jansénistes et augustiniennes favorisaient, sur les conseils de Pallavicino, Alexandre VII écarta l’idée d’une condamnation générale du probabilisme.

 

Clément X Altieri

   

Deux décrets distincts du Saint-Office (1665 et 1666), rédigés, semble-t-il par Bona et le futur cardinal Casanate, frappèrent deux groupes de propositions laxistes, préludant ainsi à une plus large condamnation d’autres propositions laxistes, sous Innocent XI. Il s’agit là de décisions fondamentales pour l’élaboration de la théologie morale catholique au cours du XVIIe siècle et après.

- article Clément IX Rospigliosi 1667-1669 : rien

- article Clément X Altieri 1670-1676 : sous son pontificat, les controverses doctrinales connurent une relative accalmie : le silence officiel imposé en 1669 fut respecté, même si les polémiques ne manquèrent pas à propos d’écrits jansénistes.

- article Innocent XI Odescalchi 1676-1689 : c’est surtout l’aggravation de la controverse sur la grâce qui continue à perturber la catholicité et le pontificat d’Innocent XI. La difficile question de l’accord entre la grâce divine et la liberté humaine avait intéressé les plus grands esprits du siècle : de Jansénius à Duvergier et de Pascal à Arnauld.

   
 

Innocent XI Odescalchi

   

La spéculation théorique s’était mêlée à la politique et à la polémique entre groupes, ordres religieux et courants théologiques, pour descendre finalement dans la pratique dévote et dans le vécu religieux. Bien que la phase la plus âpre du conflit qui avait opposé le rigorisme à des positions plus modérées fut désormais pratiquement dépassée à la suite des interventions répétées du Saint-Siège de 1641 à 1656 contre les thèses de l’Augustinus de Jansénius, en 1679 Innocent XI condamne 65 propositions de morale relâchée, ce qui ne relevait certainement pas de prétendues tendances jansénistes chez un homme d’une orthodoxie parfaite comme le pape et d’une religiosité extrêmement rigoureuse qui le rapprochait de ses contemporains les plus austères.

- article Alexandre VIII Ottoboni 1689-1691 : Sur le plan religieux, c’est à Alexandre VIII que remonte la condamnation de 31 des 96 propositions de Jansénius incriminées par Innocent XI.

 

Alexandre VIII Ottoboni

   

- article Innocent XII Pignatelli 1691-1700 : Bien que la théologie et l’éthique jansénistes dans leurs postulats théoriques et pratiques aient été largement rejetées par le Saint-Siège, elles sont encore bien loin de disparaître de la vie de l’Église à la fin du XVIIe siècle. Les thèses et la sensibilité rigoristes sont alimentées par des intellectuels très actifs et elles sont soutenues par des groupes de dévots et de maîtres spirituels, spécialement dans le centre de l’Europe. À l’époque d’Innocent XII, quelques groupuscules plus combatifs ont quitté la France et se sont transférés en Belgique et en Hollande, d’où ils redoublent d’activité, souvent en conflit avec les directives de Rome. L’université de Louvain est leur forteresse. Dans un premier temps du moins, ils trouvent une certaine compréhension chez Innocent XII qui accepte leur adhésion littérale aux censures formulées par Alexandre VII à l’encontre des cinq propositions de l’Augustinus de Jansénius. Le pontife invite les évêques belges à la modération. Le 25 novembre 1696, en effet, il leur envoie une lettre qui exprime son ouverture d’esprit. La nécessité d’accepter le décret d’Alexandre VII y est réaffirmée, mais il y est également dit qu’ils doivent se contenter de la simple acceptation du formulaire, sans chercher à connaître le degré de conviction intérieure des signataires, car l’Église ne juge pas de cela.

   
 

Innocent XII Pignatelli

   

L’opposition doctrinale entre Bossuet et Fénelon, qui atteignit sa phase la plus aiguë dans les dernières années du XVIIe siècle, fut une affaire très pénible à propos de laquelle on demanda à Innocent XII de prendre position. Le problème qui se trouve au centre de la longue dispute qui opposa les deux grands évêques et écrivains concerne, une fois encore, la façon de concevoir les grandes questions de la vie spirituelle, de la contemplation de Dieu, de l’ascèse individuelle et de l’oraison. Les positions sont très différentes. Bossuet, plus sensible à la positivité intrinsèque de la nature humaine et de l’histoire, accentue la dimension du combat et de la purification intérieurs. Fénelon souligne la nécessité de l’abandon confiant en Dieu qui est le moyen d’atteindre les plus hauts niveaux de la contemplation. Le différend entre les deux hommes se complique quand Fénelon prend position en faveur de Jeanne Guyon, une femme de la haute société demeurée veuve à vingt-huit ans seulement et qui s’était consacrée à la vie religieuse et aux œuvres de charité. En 1685, elle avait publié à Grenoble un manuel de prières célèbre et contesté : Le moyen court et très facile de faire l’oraison, qui eut un grand nombre de lecteurs, mais ne manqua pas de soulever de larges réserves sur la manière dont étaient résolus les difficiles problèmes de la spiritualité. Dans l’ensemble, on lui attribuait une position unilatéralement centrée sur l’abandon en Dieu, au détriment de la mortification intérieure et de l’engagement personnel dans les vertus chrétiennes. La pratique sacramentelle elle-même en était amoindrie. L’auteur avait avoué ne pas s’être confessé pendant quinze années. Madame Guyon, bien qu’elle fut protégée par Madame de Maintenon, l’épouse morganatique de Louis XIV, fut interrogée de juillet 1694 à mars 1695 par une commission dont Bossuet était un membre influent. Fénelon prit sa défense, mais l’on arriva à un accord provisoire avec un protocole de 34 articles qui tentait de concilier les diverses positions. Les polémiques reprirent avec la publication simultanée des Explications des maximes des saints sur la vie intérieure de Fénelon, et de l’Ordonnance et instruction pastorale sur les états d’oraison de Bossuet, qui relancèrent les discussions et provoquèrent une intervention de Rome. Des raisons d’opportunité politique ne furent pas étrangères au fait qu’Innocent XII ait pris position contre les thèses de la perfection intense comme par amour, exempt même du désir de son propre salut, soutenues par Fénelon. Elles furent condamnées en 1699. Cependant, Innocent XII reconnut à l’évêque de Cambrai son attachement au siège romain et la rapidité avec laquelle il s’était soumis, alors que le comportement de Bossuet paraît quelque peu opportuniste.

   
 

Clément XI Albani

   

- article Clément XI Albani 1700-1721 : L’intense activité sur la scène politique et diplomatique européenne n’empêcha pas Clément XI d’aborder des questions plus étroitement liées à la religion et au dogme. Certes, la reprise du jansénisme, qui provoque dès lors plus qu’une simple inquiétude morale, constitue sa principale préoccupation. Presque au début de son pontificat, Clément XI doit prendre position au sujet de deux affaires de grande importance. La première concerne le procès canonique à l’encontre du vicaire apostolique aux Pays-Bas, Pietro Codde. Celui-ci est accusé de favoriser la pénétration du jansénisme dans ces régions. En dépit des protestations des États généraux hollandais, Codde est destitué, mais Clément XI ne parvient pas à faire accepter par le clergé son successeur Teodoro de Cock. La seconde affaire, qui traîne en longueur, naît du cas de conscience soulevé par un curé normand (en réalité un religieux de Clermont-Ferrand). Ce dernier avait soumis à des théologiens et à des autorités ecclésiastiques le problème de savoir si l’on pouvait accorder l’absolution à une pénitente qui déclarerait souscrire au formulaire antijanséniste d’Alexandre VII tout en maintenant un refus silencieux à l’égard de certains passages jugés inacceptables, comme ceux qui attribuaient à l’Augustinus de Jansénius les cinq propositions condamnées. Le cas avait été discuté à la Sorbonne durant l’été 1701 et un groupe de théologiens avait répondu de façon affirmative, l’emportant largement sur l’avis contraire ; de son côté, l’archevêque de Paris, le cardinal de Noailles, avait adopté une attitude tolérante. Clément XI intervint tout d’abord par un bref (12 février 1703), puis avec la bulle Vineam Domini (16 juillet 1705), dans laquelle la condamnation tranchante et formelle de la théorie du silence respectueux se conformait à la règle exprimée par les textes de ses prédécesseurs sans tenir compte des protestations de Louis XIV et des milieux de cour. Les décisions du pape furent soumises à de subtiles dissertations par le clergé et les évêques français, et par le souverain lui-même. Ce n’est qu’après de nouvelles interventions du pape et de ses légats qu’elles seront acceptées par les évêques, à quelques rares exceptions près. En revanche l’opposition se renforce chez les religieuses de Port-Royal, qui tergiversent pour donner un accord franc à la bulle. Louis XIV, inquiet de ces ferments, sollicite une nouvelle intervention du pape, qui décrète la fermeture de l’abbaye (11 juillet 1709). C’est alors qu’intervient le cardinal de Noailles qui, d’accord avec le roi, ordonne le transfert des religieuses dans d’autres monastères, sans tenir compte de leur état de santé et de leur âge avancé.

Plus pénible encore est l’affaire née à la suite de la condamnation des thèses exprimées par Quesnel dans ses œuvres et qui ouvre pratiquement une nouvelle phase dans la longue controverse janséniste. Lors de leur parution, les deux textes incriminés (Abrégé de la morale et Le Nouveau Testament français, avec des réflexions morales sur chaque verset) avaient eu une très large diffusion dans les milieux dévots et intellectuels, entre 1693 et 1699. Mais ils avaient été attaqués à cause de leur doctrine de la grâce et pour avoir adopté le texte français de la Bible jadis condamné par Clément IX. On s’achemina progressivement vers une condamnation finale. Il y eut tout d’abord le bref Universi dominici gregis du 13 juillet 1708. Mais les protestations ne s’apaisant pas, le roi lui-même entre en lice aux côtés d’une partie de l’épiscopat pour demander un document de valeur plus large et contraignante. Clément XI fait de nouveau étudier la question, tout en essayant d’éviter que ne s’enveniment les controverses. Le 8 septembre 1713 est publiée la bulle Unigenitus qui condamne les 101 propositions contenues dans les œuvres de Quesnel. Contrairement à l’attente du pape, la bulle est majoritairement contestée. Le cardinal de Noailles se range résolument du côté des évêques qui manifestent leur désaccord, arguant du caractère vague du document pontifical. Il en arrive même à dissuader son clergé de lui accorder tout crédit et il s’associe à la demande d’un concile national réclamé de plusieurs côtés. Par deux nouvelles interventions, Clément XI essaie de faire reculer Noailles, le menaçant de lui retirer la pourpre cardinalice. Les pourparlers se poursuivent, mais n’aboutissent pas. Après plusieurs tentatives de compromis effectuées par le Régent, qui a succédé à Louis XIV, et par différents représentants du gouvernement, Clément XI rompt les entretiens et stigmatise durement les positions des appelants (consistoire du 27 juin 1716). La voie est ouverte pour l’excommunication qui arrive par la bulle Pastoralis Officii (28 août 1718) et un décret ultérieur de l’Inquisition (19 décembre 1718). Le cardinal de Noailles, soutenu par une vingtaine d’évêques, réagit durement en interjetant un nouvel appel au concile. Mais les choses évoluent autrement, avec la disparition de Quesnel (2 décembre 1719) et la formation d’une majorité d’évêques favorables au pape. L’archevêque de Paris finit par signer le formulaire du corps de doctrine, alors que le pape essaie d’obtenir un acte de véritable soumission. La mort de Clément XI fait cesser la controverse.